mardi 10 mai 2011

Moyen-Orient: Et si l'on assistait à la réalisation du Plan Américain "Comment améliorer le Moyen-Orient"?

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Dès 1957, le Premier ministre israélien évoquait l’idée de dépecer le Liban sur des bases confessionnelles. Dans article publié, en février 1982, par la revue de l’Organisation sioniste mondiale Kivunim (Directions), sous le titre « Une stratégie pour Israël dans la décennie 1980 », Oded Yinon, un journaliste israélien qui avait travaillé pour le ministère israélien des Affaires étrangères, exposait que la stratégie d’Israël devait consister à favoriser l’éclatement des pays arabes sur des bases confessionnelles ou ethniques. Il soutenait que le plan de décomposition du Liban en petits cantons confessionnels, à laquelle les israéliens travaillaient depuis la fin des années 60 avec la complicité de certains extrémistes maronites, devait être appliquée à tout le monde arabe, notamment à l’Irak (trois Etats sunnite, kurde et chiite), à la Syrie (trois Etats alaouite, druze, sunnite), à la Jordanie (une partie pour les bédouins et l’autre pour les Palestiniens) et à l’Arabie saoudite qui devait être amputée de ses provinces pétrolières et ramenée à une mosaïque tribale. Dans un entretien avec Paul Balta, dans Le Monde du 17 août 1982, un dirigeant irakiens, Tarek Aziz, prédisait « Pour que ce plan d’atomisation réussisse pleinement, il faut s’attaquer à la pièce maîtresse du dispositif, l’Irak, seul pays de la région qui possède en même temps l’eau et le pétrole et qui poursuit son développement avec détermination. Il faut donc commencer à ébranler l’Irak et c’est ce à quoi l’on s’emploie depuis plus de vingt ans …».

La théorie bien connue avancée, depuis longtemps, par les stratèges israéliens a été tout simplement reprise et actualisée par les cercles néoconservateurs qui inspirent la diplomatie de l’administration Bush. Le projet de remodeler le Proche-Orient par une politique de « chaos constructeur » fut conçu dans les années 1990 puis exposé par George Bush II lors d’un discours prononcé le 26 février 2003, quelques jours avant l’agression des Etats-Unis contre l’Irak. Connue sous le nom de l’ « Initiative de Grand Moyen-Orient » (Greater Middle East Initiative), cette doctrine vise au remodelage d’un prétendu Grand Moyen-Orient regroupant un vaste ensemble d’Etats du Maroc à la frontière chinoise, avec les pays arabes, Israël, la Turquie, l’Iran, l’Afghanistan et le Pakistan.

Si cette théorie – qui tend tout simplement à asseoir, avec la participation d’Israël, l’hégémonie américaine dans cette partie du monde qui détient 65% des réserves de pétrole et près d’un tiers des réserves de gaz– a fait l’objet de nombreux commentaires, on a moins fait écho aux projets de redécoupages géographiques qui l’accompagnent. Pourtant, depuis le début des années 1990, les experts connaissaient l’existence de nouvelles cartes pour le « Grand Moyen-orient ». Dans sa livraison de juin 2006, la revue militaire états-unienne Armed Forces Journal, publie un article, signé par le lieutenant-colonel de réserve Ralph Peters, dont le titre est évocateur : How a better Middle East would look (« Comment améliorer le Moyen-Orient »). Selon Ralph Peters, un ancien spécialiste du renseignement et membre du think tank néoconservateur Project for the New American Century, les nouvelles frontières « doivent se remodeler en fonction du critère ethnique et confessionnel » et il propose à l’appui de sa thèse une nouveau redécoupage des frontières dont les grandes lignes sont les suivantes : constitution d’un « grand Liban) englobant la côte méditerranéenne de la Syrie jusqu’à la frontière turque ; création d’un Etat kurde comprenant le nord de l’Irak, le nord-ouest de l’Iran et le sud-est anatolien ; éclatement de l’Irak qui, outre la perte de sa région septentrionale, serait divisé entre un petit Etat sunnite arabe et un grand Etat chiite qui annexerait la région saoudienne du Hasa (entre l’émirat de Koweït et la péninsule de Qatar), où les chiites ne sont d’ailleurs pas majoritaires, l’Arabistan (actuel Khouzistan iranien, peuplé d’Arabes… sunnites !) et la zone de Bouchir ; formation d’une grande Jordanie au détriment de l’Arabie saoudite, laquelle perdrait également la région des Villes Saintes de La Mecque et Médine (Etat autonome) et l’Asir (au profit d’un Yémen agrandi). Outre, sa région kurde, l’Iran perdrait le Baloutchistan qui deviendrait indépendant mais récupérerait la région Afghane de Herat. Le Pakistan serait considérablement réduit avec la séparation du Baloutchistan et une extension de l’Afghanistan dans les régions pachtounes. L’auteur reste prudent sur les nouvelles frontières d’Israël mais on comprend que toute perspective d’un Etat palestinien est exclue. Les deux grands perdants seraient l’Irak et l’Arabie saoudite, c'est-à-dire deux des plus importants pays arabes. Le monde arabe serait donc morcelé selon des découpages surréalistes qui conduiraient à des querelles et des divisions sans fins.

De fait, ce nouveau « Grand Moyen-Orient » conçu sur des découpages confessionnels, nationaux et ethniques très arbitraires ne serait pas plus sûr que l’actuel. Au contraire, il deviendrait une véritable poudrière. Mais cela ne semble pas perturber Ralph Peters qui déclarait dans une conférence prononcée en 1997 : « Le rôle imparti de facto aux forces des États-Unis consistera [dans le futur] à tenir le monde pour la sauvegarde de notre économie et ouvert à notre assaut culturel. À ces fins, nous devrons commettre un bon paquet de massacres ». Peters est également l’auteur d’une autre formule lapidaire qui résume bien l’idéologie des néoconservateurs : « Gagner signifie tuer » (Armed Forces Journal, septembre 2006).


Selon le chercheur Pierre Hillard ( voir Balkans Infos, septembre 2006), « les propositions de Ralph Peters et les appels lancés à un changement radical des frontières du Moyen-Orient ne sont évidemment pas le résultat des réflexions d’un seul homme soucieux d’occuper son temps. De nombreuses études ont été lancées au sein des instances militaires américaines comme dans de nombreux think tanks appelant à revoir les limites frontalières de ces Etats ». A cet égard, il est notable que Ralph Peters est membres du Project for the New American Century, un think tank (groupe de réflexion) néoconservateur et pro-israélien présidé par William Kristol, dont l'objectif est la promotion de la domination mondiale américaine et qui rassemble les principaux dirigeants de l’administration Bush : Dick Cheney, vice-Président des Etats-Unis, Donald Rumsfeld, secrétaire à la défense, Elliot Abrams, émissaire de la Maison Blanche pour le Proche-Orient, Lewis Libby, un proche de Benyamin Netanyahou, et Paul Wolfowitz, actuel directeur de la Banque mondiale qui a été la cheville ouvrière de l’agression et l’occupation de l'Irak.

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                                                Cliquer sur les cartes pour l'aggrandissement

Ces cartes (« Before » : situation en 2006 et « After » : situation après recomposition) sont parues dans une revue militaire américaine, AFJ (Armed Forces Journal), en juin 2006 [1] sous la plume d’un lieutenant-colonel américain à la retraite, Ralph Peters. Ce dernier s’est illustré dans une division d’infanterie mécanisée à partir de 1976 pour, ensuite, poursuivre ses activités dans le renseignement militaire en 1980. Auteur de nombreux ouvrages traitant de la stratégie et des relations internationales, Ralph Peters s’est retiré officiellement de l’armée en 1999. Cependant, ses contacts restent étroits avec ce milieu puisqu’il fait partie de l’équipe dirigeante d’AFJ. Cette revue n’est qu’une partie d’un véritable empire de la presse militaire américaine. Fondé en 1863, ce mensuel s’adresse aux officiers des Etats-Unis traitant de sujets aussi variés comme : la technologie militaire, la logistique, la stratégie, la doctrine ou encore la tactique. En fait, AFJ est coiffé par une maison mère, Army Times Publishing Company, dont les publications s’articulent autour de trois axes :



1) The Military Times Media Group qui publie : Army Times, Navy Times, Air Force Times et Marine Corps Times.



2) The Defense News Media Group, groupe mondial des revues de défense et qui publie : Defense News, Armed Forces Journal (AFJ), Training & Simulation Journal et C4ISR Journal (renseignement, surveillance et reconnaissance).



3) The Federal Times, hebdomadaire d’informations traitant des nouvelles technologies et des sujets financiers.



source des informations sur les cartes: Pierre Hillard, Le Pentagone redessine le monde, http://www.revue-republicaine.fr/spip.php?article1194


Articles de Charles Saint-Prot publiés par Mondialisation.ca
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dimanche 8 mai 2011

Liban- Syrie: Les Troubles en Syrie pourraient se propager au Liban

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Les troubles en Syrie pourraient se propager au Liban, selon des experts


Les troubles en Syrie pourraient se propager dans le Liban voisin à tout moment, estiment des analystes après les accusations portées par Damas selon lesquelles le camp pro-occidental à Beyrouth soutient les manifestants.

"Le simple fait de déclarer que les parties libanaises interfèrent dans les affaires syriennes revient à menacer de déstabiliser le Liban, que les accusations de financement et d'armement des manifestants soient fondées ou non", juge Ghassan Azzi, professeur de sciences politiques à l'Université libanaise.

"Ceci pourrait être une tentative de transférer la crise d'un pays à un autre", dit-il à l'AFP.

Damas et Beyrouth ont une histoire commune tumultueuse. En pleine guerre civile (1975-1990), la Syrie a envoyé ses troupes au Liban, où elles sont restées jusqu'à leur retrait en 2005 dans le sillage de l'assassinat de Rafic Hariri, l'ancien Premier ministre libanais.

Les liens diplomatiques formels n'ont été renoués qu'en 2008, et la Syrie, tout comme l'Iran, soutient toujours le camp du puissant mouvement chiite Hezbollah.

La Syrie a accusé le camp de Saad Hariri, appuyé par les Etats-Unis et l'Arabie saoudite, de soutenir les manifestants qui défilent dans les villes du pays depuis mi-mars pour exiger la fin de 48 ans de règne du parti Baas.

Selon des experts, ces accusations pourraient être un signe avant-coureur de contagion pour le Liban.

"Il est facile d'ébranler la stabilité du Liban: toute dispute ici vire au conflit sectaire dans lequel s'impliquent les pays arabes, l'Iran, la Turquie et les pays occidentaux comme la France et les Etats-Unis", estime M. Azzi.

La télévision syrienne a diffusé les "confessions" de trois membres d'un "groupe terroriste" affirmant avoir reçu de l'argent et des armes du député libanais Jamal Jarrah, membre du mouvement du Futur de M. Hariri, pour lutter contre le régime du président syrien Bachar al-Assad.

Et selon la télévision du Hezbollah Al-Manar, les autorités syriennes ont saisi de la drogue, de l'argent et des armes à bord de sept bateaux partis du nord du Liban vers le port syrien de Lattaquié, des embarcations que Damas "suspectait d'être liées au Mouvement du Futur".

L'ambassadeur de Syrie au Liban a demandé l'ouverture d'une enquête.

"Même s'il n'y a pas de preuve, je ne pense pas que l'idée que des armes et des liquidités passent en contrebande du Liban vers la Syrie avec l'aide de l'Arabie saoudite soit complètement tirée par les cheveux", reconnaît Karim Makdisi, professeur de sciences politiques à l'Université américaine de Beyrouth.

Mais selon lui, l'aide qui transiterait par la frontière ne peut être assez importante pour jouer un rôle crucial dans les événements en Syrie. "Ce sont des scénarios exagérés, et plus probablement cela fait partie de la danse entre le Hezbollah et Hariri", explique-t-il.

Le nord du Liban a aussi vu arriver des centaines de Syriens fuyant des violences dans la ville de Tall Kakah, une zone à majorité sunnite connue pour être un point de passage de trafics en tout genre.

Et sur le sol libanais, des manifestations pro et anti Assad ont eu lieu, nécessitant parfois l'intervention des forces de sécurité pour séparer les opposants.

"La Syrie devrait avant tout cesser le bain de sang à l'intérieur de ses frontières plutôt que de diffuser des mensonges fabriqués qui ne servent qu'à ternir ce qu'il reste de l'image de son gouvernement", estime le député Okab Sakr.
source: AFP
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jeudi 5 mai 2011

Sarkozy veut-il vraiment reconnaître un Etat Juif selon Natanyahu??

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Sarkozy veut qu'Israël soit reconnu comme "État juif", selon Netanyahu

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé jeudi à Paris que le président français Nicolas Sarkozy soutenait la revendication, essentielle pour lui, qu'Israël soit reconnu par les Palestiniens comme "l'Etat du peuple juif".
"Ce que j'ai entendu du président Sarkozy, c'est qu'ils (les Palestiniens) doivent reconnaître Israël comme l'Etat du peuple juif", a déclaré le chef du gouvernement israélien après une rencontre avec le président français au palais de l'Elysée.
"J'ai entendu des choses similaires hier en Grande-Bretagne et je crois qu'à Paris comme à Londres, il y a la compréhension que quiconque veut la paix doit s'engager pour la paix, et non complètement le contraire", a-t-il ajouté.
Avant de se rendre à Paris, Benjamin Netanyahu était mercredi à Paris pour des entretiens avec son homologue britannique, David Cameron.
Benjamin Netanyahu a fait de la reconnaissance d'Israël comme Etat juif l'un des points cruciaux pour débloquer le processus de négociations avec les Palestiniens.
"Le coeur du conflit a toujours été le refus persistant de la direction palestinienne de reconnaître l'Etat juif dans n'importe quelles frontières", déclarait-il le 18 avril à l'AFP.
"Pourquoi les Palestiniens ne reconnaissent-ils pas tout simplement l'Etat juif? Après tout, nous, nous sommes disposés à reconnaître un Etat palestinien? Pourquoi ne peuvent-ils pas rendre la pareille s'ils veulent la paix ?", ajoutait-il.

L'Analyse du blog Diplogeostratégies
Reconnaître un Etat Israélien laïque et où les différentes confessions sont représentés sans aucune discrémination de races et de religions, dans les frontières d'avant 1967 , nous paraît acceptable par les pays arabes ( à condition que ce dernier reconnaisse un Etat Palestinien), mais qu'il soit reconnu en tant qu'Etat Juif cela est contraire aux principes que prône la France et se serait étonnant que le président Sarkozy adhère à ce statut d'apartheid! 

A la réponse de: Après tout, nous, nous sommes disposés à reconnaître un Etat palestinien? Pourquoi ne peuvent-ils pas rendre la pareille s'ils veulent la paix ?", ajoute M.Natanyahu.

OUI à condition que l'Etat d'Israël soit multiconfessionnel et laïque comme l'est l'Etat Palestinien et qu'il considère les frontières d'avant 1967.

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mercredi 4 mai 2011

Les Chrétiens de Syrie méfiants à l'égard de la contestation

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Les chrétiens de Syrie méfiants à l’égard de la contestation



Craignant pour leur sécurité, de nombreux chrétiens de Syrie sont opposés à la chute du régime, même s’ils souhaitent sa libéralisation. Louaï Beshara/AFP

REPORTAGE

Dans la cathédrale de la Dormition du vieux Damas, le prêtre grec-catholique implore l'esprit divin de venir en aide à Bachar el-Assad. « Nous demandons à Dieu de protéger notre président, notre gouvernement et notre peuple de toutes les épreuves et les crises. Nous prions pour que nous soyons un seul cœur, un seul esprit », lance le père Élias Debii devant 250 fidèles. Le sermon dominical résume l'état d'esprit de nombreux chrétiens de Syrie. Ils sont opposés à la chute de ce régime autoritaire mais laïc, même s'ils souhaitent sa libéralisation. « La situation des chrétiens en Syrie est excellente, notamment au niveau de la liberté de culte, grâce au président Bachar el-Assad. Même en ce moment, nous ne ressentons aucune peur », soutient Samer Chamout, un fonctionnaire âgé de 36 ans. « Nous n'avons pas d'ambitions politiques, nous ne voulons pas le pouvoir, nous voulons juste coexister en paix avec les musulmans », explique Imad Layyouss, un opticien âgé de 53 ans.

La Syrie est un pays multiethnique - avec des Arabes et des Kurdes - et multiconfessionnel. Les sunnites y sont majoritaires, les alaouites, au pouvoir depuis 50 ans, ont tissé des relations privilégiées avec les chrétiens (7,5 % sur une population de 20 millions). S'ils sont le même nombre qu'au Liban, les 1,5 millions de chrétiens syriens n'ont pas de réel poids politique, mais sont présents dans les rouages de l'État et dans les milieux économiques.

« Bien sûr que les chrétiens veulent plus de liberté, et en ce sens nous nous sentons proches des contestataires libéraux, mais nous sommes surtout préoccupés par notre sécurité », assure un homme d'affaires qui ne veut pas être cité. Se targuant de coexister en paix depuis des lustres avec les musulmans, les chrétiens refusent de croire à une réédition du « cauchemar à l'irakienne », même si le régime accuse les protestataires d'être des « terroristes salafistes ». « Les salafistes font peur. Regardez en Irak, nos coreligionnaires vivaient tranquillement sous Saddam (Hussein, ancien président irakien), maintenant ils ont el-Qaëda », affirme Michel Channiss, un guide touristique âgé de 63 ans. Dans l'Irak post-Saddam, les chrétiens ont été visés par des attentats commis par des islamistes, les forçant à émigrer en masse, alors qu'en Égypte, la minorité copte fait parfois l'objet d'attaques et d'intimidations.

Conscients que la propagande du régime essaie de les faire passer pour des fanatiques intolérants, les protestataires ont tenté de rallier les chrétiens à leur cause. Ils avaient surnommé la journée de protestation du 22 avril, avant Pâques, le « vendredi saint », en insistant sur le slogan de « l'union nationale ». Pour effrayer cette communauté, le régime a mis en avant un mot d'ordre lancé lors d'une manifestation filmée et diffusée sur YouTube : « Les chrétiens à Beyrouth et les alaouites à la tombe. »

Les chrétiens de Syrie, répartis en 12 communautés, assurent que leur situation est différente des autres pays arabes. « Ici, nous ne sommes ni en Égypte ni en Irak. Notre situation est très différente. L'idée que nous quittions le pays est impensable », affirme Roula Yaziji, âgée de 33 ans, qui travaille dans la communication. Pour elle, sa communauté est enracinée dans le pays et ne suivra pas la vague de l'exode des chrétiens d'Orient. Carine Khoury, une commerçante âgée de 27 ans, est de père chrétien et de mère alaouite, et elle affiche sa confiance dans le président Assad. « Rien n'arrivera au régime, parce que si le président s'en va, nous descendrons dans la rue, car, en sa présence, nous nous sentons en sécurité », assure-t-elle.

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source AFP